La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) est un salmonidé originaire du sous-continent nord-américain où il est commun, mais se trouvant également en Europe et en Amérique du Sud, où il a été introduit.
- Longueur maximale observée : 120 cm pour le mâle.
- Poids maximum observé : 25 kg.
- Longévité maximale observée : 11 ans.
Son introduction dans les biotopes européens a un impact défavorable sur la faune aquatique : elle entre en concurrence avec la truite fario sur les mêmes niches écologiques. Mais bien que ne se reproduisant généralement pas dans les lacs et cours d’eau européens, son comportement (plus grégaire) et ses habitudes alimentaires (taux de grossissement annuel plus élevé) en font une des causes principales de la baisse des effectifs de la truite fario en Europe (des années de déversements incontrôlés dans nos lacs et rivières).
Dans son biotope d’origine, elle se reproduit naturellement en eau libre dès que la femelle atteint une taille d’une trentaine de centimètres. En Europe, les conditions d’une reproduction naturelle ne sont pas réunies. Il est pourtant difficile d’affirmer que cette espèce ne se reproduira jamais dans les rivières européennes. Cette anomalie s’explique partiellement du fait que la période de frai de la truite arc-en-ciel coïncide avec la période d’ouverture de la pêche des salmonidés, que les poissons introduits issus de piscicultures, sont de taille modeste, dite « portion » soit 23 à 24 centimètres (ils atteindront rarement 30 centimètres avant d’être capturés) et qu’ils n’ont pas été sélectionnés pour la reproduction.
Avec des habitudes alimentaires moins sélectives (taux de grossissement annuel plus élevé) et une meilleure résistance aux eaux de mauvaise qualité, la truite arc-en-ciel est mieux armée que les espèces autochtones pour faire face à la lente dégradation qualitative des rivières.
Le poisson étant particulièrement combatif, il est recherché par les pêcheurs sportifs qui apprécient sa pêche, en « no-kill » la plupart du temps et hors saison normale de pêche (introduction dans les « eaux closes »).
Son aire de répartition se limite normalement au sous-continent nord-américain : l’Amérique du Sud, ayant ses propres poissons autochtones, n’a de truites dans ses cours d’eau que depuis peu de temps. Les pêcheurs sportifs de tous continents ayant procédé à des empoissonnements, on retrouve en Amérique du Sud jusqu’en Terre de Feu, l’Oncorhynchus mykiss (qui fut déversée par les Nord-Américains) et, surtout, la Salmo trutta fario déversée essentiellement par des émigrants français originaires du Limousin et du Pays basque (les deux espèces se sont d’ailleurs remarquablement bien adaptées à leur nouvel environnement.
Vous pourrez en savoir plus sur l’élevage de truites en aquaponie en lisant cet article: Elever des truites en aquaponie.